Pour ce 3ème volet de leur trilogie africaine, les auteurs s’empare du thème de l’excision qui mutile des millions de femmes en Afrique.
Comme à son habitude, Zidrou traite le sujet avec beaucoup de pudeur et d’humanité sans porter de jugement sans appel. Il met en évidence la difficulté d’enrayer le phénomène et de la dimension culturelle qu’il a pu revêtir.
En seconde lecture, l’album traite aussi de l’exploitation chinoise du continent après le départ des européens. Le tout avec beaucoup de lucidité et de respect pour les populations locales.Le dessin de Beuchot reste simple à lire et est purement illustratif. Il n’a rien d’exceptionnel mais le fond de l’histoire n’en a que plus d’impact.
Même si l’album n’a pas vocation à apprendre du nouveau sur le sujet, il est en mesure de sensibiliser des lecteurs sur son propos.
Bonjour, compte tenu de mon implication dans la mise en scène, les dialogues et le scénario (je suis crédité co-scénariste), j’avoue que le dessin « purement illustratif » est un peu vexant. Mais bon, si la lecture vous a plu, tant mieux.
raphael beuchot
Bonjour, peut-être que la formule est mal choisie. Ce n’est pas du tout une mauvaise critique. Je voulais simplement souligner que le dessin reste plein de simplicité face à la gravité du sujet. Il me semble aller droit au but, au plus juste en restant en retrait du propos. Et trouver cet équilibre n’a pas dû être simple.
En tous les cas, merci d’être intervenu ici.