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Les vieux fourneaux 1, Lupano & Cauuet, Dargaud
Une fois encore, Lupano est au rendez-vous sur cette nouvelle série. Cette fois-ci, c’est une bonne comédie sociale qu’il nous propose. Et même si l’on peut lui trouver des petits airs de Les petits ruisseaux de Rabaté, force est de constater que c’est très réussi. Les personnages sont tous plus touchants les uns que les autres, même les soi-disant vilains. Cauuet de son côté, propose une mise en scène tout à fait dans le ton, simple, sans fioritures mais très agréable. Pour finir une histoire un peu poussée, mais à laquelle on croit. Et on aime ça.
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Super-Crooks, Millar & Leinil Yu, Manini
MILLAR & LENIL Yu proposent une mini série de bonne facture, typée mainstream et donc accessible à tous. Mais sans chercher à se dépasser. Le scénariste ne parvient plus à surprendre, réutilisant souvent les mêmes ressorts. Ses personnages finissent par être caricaturaux, des super – pouvoirs ni bons ni mauvais. Le dessinateur tient son niveau sans plus mais qui reste néanmoins très bon. Bref, j’ai passé un bon moment mais j’aurais souhaité plus.
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L’astragale, Pandolfo & Risbjerg, Sarbacane
A la base, L’Astragale est un roman autobiographique d’Albertine Sarrazin, c’est à dire exactement le type de roman qui n’ont rien pour me séduire. Je dois dire aussi qu’en matière de BD, l’adaptation n’est loin d’être mon genre de prédilection. Mais je dois terminer en admettant que cette fois, l’exercice m’a convaincu. C’est essentiellement le dessin qui m’a poussé à cette lecture. Un noir et blanc bluffant réalisé semble-t-il tantôt à la plume pour les décors et plans larges, tantôt au pinceau pour les personnages et les gros plans. Souple et lâché, qui ne s’encombre que de l’essentiel, mais aussi toujours très juste et précis dans ses cadrages et autres perspectives. Une association suffisamment rare pour être soulignée. L’histoire quant à elle est bien menée. Le rythme est bon et le découpage est précis. Il permet une économie importante des récitatifs tirés de l’oeuvre originale qui alourdissent souvent les adaptations. Le tout fait que l’on s’attache vraiment aux personnages et surtout à cette malheureuse héroïne du quotidien qu’est Anne, alter ego de papier d’Albertine Sarrazin.
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