Retrouvez les chroniques express en avant première sur la page Instagram SurLaBD et sur la page Facebook SurLaBD
-
Ni dieu ni maître, M. Le Roy & L. Locatelli Kournwsky, Casterman
La biographie BD d’Auguste Blanqui, figure emblématique mais souvent oubliée du socialisme au XIXème siècle à qui l’on doit notamment la formule qui sert de titre à la BD. Trop rarement traité, le sujet et le personnage fascinent. Je citerais ici l’adaptation du CRI DU PEUPLE par Tardi. Au dessin, Loïc Locatelli Kournwsky (Aka Renart) s’applique avec succès à rendre l’époque et les lieux cohérents, on le sent touché par le sujet. Malheureusement, et comme c’est souvent le cas dans ce genre d’exercice, l’écriture est trop linéaire et l’angle d’attaque manque d’originalité ce qui rend parfois la lecture ennuyeuse.
-
Paci 1, Vincent Perriot, Dargaud
Après Belleville Story, Perriot est de retour avec un nouveau polar à la française. Mais un polar de son propre cru cette fois-ci. Ce premier tome pose l’intrigue : Paci, ex-taulard qui cherche à se faire oublier, ne parvient pas à semer son passé. À la première lecture on s’attache à ce héros à l’imposant charisme qui nous entraîne dans des scènes d’action débridées dont une course poursuite en voiture d’anthologie. Un départ sur les chapeaux de roue.
-
John Tiffany 1, Desberg & Panosian, Le Lombard
Rien de bien révolutionnaire dans cette histoire de chasseur de primes. On y retrouve toutes les mécaniques scénaristiques propres à Stephen Desberg. En revanche, le dessin vif de Dan Panosian mérite à lui seul notre intérêt. C’est une véritable bouffée d’air frais pour le paysage franco-belge, qui plus est pour le Lombard. Il nous accompagne, de trame en trame, jusqu’à la fin de l’album avec beaucoup de plaisir.
Commentaires récents